samedi 22 octobre 2011

Portend of Things to Come?

Portend of Things to Come?:


Christian_martyrs_last_prayer



Group asks IRS to investigate Catholic bishop against Obama



By Daniel Burke, Religion News Service



WASHINGTON — A church-state watchdog group has asked the Internal Revenue Service to investigate whether the Roman Catholic bishop of Paterson, N.J., violated tax laws by denouncing Democratic presidential nominee Sen. Barack Obama.



In a letter sent to the IRS on Wednesday (Oct. 22), Americans United for Separation of Church and State accused Paterson Bishop Arthur Serratelli of illegal partisanship for lambasting Obama's support of abortion rights.



In a column posted on the Diocese of Paterson's website and published in its weekly newspaper, Serratelli also compared Obama to King Herod, the biblical monarch who ordered the death of John the Baptist.



The bishop did not refer to Obama by name but only as "the present democratic (sic) candidate."



Under federal tax law, nonprofit groups — including religious organizations — are prohibited from intervening in campaigns for public office by endorsing or opposing candidates.



Serratelli wrote that Obama has pledged, if elected president, to sign the Freedom of Choice Act, abortion-rights legislation the Catholic Church vehemently opposes.



"If this politician fulfills his promise, not only will many of our freedoms as Americans be taken from us, but the innocent and vulnerable will spill their blood," Serratelli wrote.



The Rev. Barry Lynn, president of Americans United, said it is "impossible to interpret this passage as anything but a command to vote against 'the present Democratic candidate' because of his promise to sign a certain piece of legislation disfavored by the Catholic Church's hierarchy."



The Paterson diocese said Serratelli's column was focused on proposed abortion legislation, not the upcoming presidential election.



"It's absolutely, positively misleading to say that the bishop urged Catholics not to vote for Sen. Obama," the diocese said in a statement.



Rob Boston, a spokesman for the Washington-based Americans United, said that of the estimated 90 claims it has filed with the IRS since 1996, only four others have accused Catholic bishops or dioceses of electioneering.



Earlier this year, Americans United asked the IRS to investigate Bishop Thomas Tobin of Providence, for criticizing former New York City Mayor Rudy Giuliani, who was running for the Republican presidential nomination at the time.



Find this article at:
http://www.usatoday.com/news/religion/2008-10-22-irs-catholic-obama_N.htm



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Aserratelli



G*d bless Bishop Serratelli!

...

...:
Série 2

Année du tigre!

Année du tigre!:
Voici ma modeste participation pour le thème "Tigre" du forum de la Luciole masquée, afin de célébrer le nouvel an chinois... Allez faire un tour, c'est par ICI!
Peu de temps après, j'ai eu la très jolie surprise d'un texte pour l'accompagner.Une petite comptine chuchoté et écrite par Rayjane. Je vous livre un petit extrait tout doux:
Mais depuis le début, la colombe observe
bébé tigre.
Délicatement, elle se pose sur le haut de
la cage.
Bébé tigre comprend.
Elle s’approche et...

olala!

olala!: Je vous montre une illustration que j'avais faite pour un projet avec Lisa Charrier.
Et puis, dans l'image, clin d'oeil à...mais biensûr, vous avez reconnu!

(C'est également la petite fille que j'ai utilisée pour ma carte de visite!)

Gaspard et la symphonie des couleurs

Gaspard et la symphonie des couleurs:
Kandinsky, composition VIII, 1923

J'ai terminé d'écrire mon texte pour Tandem jeunesse.
Il sera illustré par la talentueuse Irene Valente  (Kroquis).

Je viens juste de recevoir le chemin de fer d'Irène, et c'est...GENIAL!

Voici la note d'introduction à notre projet :
La synesthésie est l'association insolite de deux ou plusieurs sens à la fois. Ici, Gaspard peut percevoir une couleur, une forme, lorsqu'il entend un son.
Il va d'ailleurs en vivre la fabuleuse expérience lors d'une promenade au coeur de la ville d'aujourd'hui, tout en rendant hommage aux grands peintres de l'Art abstrait...

Un article dans le journal...

Un article dans le journal...:


Mon album Mee fait le tour du Cantal!
Marie France Chevron, auteure, sera en dédicace le 19 Décembre... 


Et bientôt la mise en ligne des jolis dessins pour le petit concours !  

Troc d'albums!

Troc d'albums!: Ce qui est très sympa dans le fait de sortir des albums..c'est que l'on peut se les échanger entre copines-bloggeuses, copines-binômes, ou copines tout court! (ou les gagner en concours...). Et admirez plutôt la belle vitrine!

Dans l'ordre de réception: 
Du fil à retordre, album gagné par tirage au sort sur le blog de Séverine Vidal, dédicacé par la grande Séverine elle-même, et illustré par Sel. Un album poétique autant dans l'écriture que dans les illustrations mettant en avant l'enfant dont les parents divorcent. Un regard plein d'espoir. Merci encore!
Les larmes de Lisette, un album de Sandrine Kao (dédicacé biensûr), album qu'elle a écrit et illustré à merveille. Mon préféré à ce jour. Se lit et se relit à l'infini! Mots poétiques, sonorités délicates... 
Bon Roi Dagobert pourquoi es-tu en colère? : dédicacé par l'auteur, Christelle Vallat. Illustré par Emna. Une chouette histoire qui nous fait voyager parmi les fameuses chansons de notre patrimoine, et ornée de belles illustrations. Une belle promenade! Merci Christelle !
Einstein, gardien de Maizoo : reçu en main propre par Anne Loyer et dédicacé. Un concept d'album vraiment bien pensé, illustré avec brio par Claire Gaudriot. On reconnaît forcément nombre de personnages dans cette sacrée MaiZOO! C'est très rigolo mais... pauvre Einstein! 
Alienor, la princesse qui voulait devenir chevalier : Reçu par l'adorable Nancy Guilbert, et dédicacé par elle-même. Un très bel album, aux illustrations toutes douces signées Elody Fraysse, des couleurs pastels comme j'adore! Une histoire très agréable à lire. On attend la suite! 

Et des gros coups de coeur achetés en librairie ou commandés directement à la source ;-) : 
Shä et Salomé illustré par Anne Montel, scénario Loic Clement. A déguster! 
Blanche illustré par Nathalie Choux et écrit à quatres mains par Anne Cortey et Françoise de Guibert. Superbe. Histoire ET illustrations. ♥
A quoi rêve un pissenlit ? écrit par Alice Briere-Hacquet et illustré par Lydie Sabourin (dédicacé aussi! Merci Lydie). Magnifique duo encore une fois!




écrire un récit

Fiche publiée dans Textes et méthodes 3e, Nathan 1999

A. l’intrigue
L’expérience personnelle se construit autour d’une intrigue, d’une transformation, ou tout au moins d’un évènement particulier. Le narrateur personnage subit une épreuve, franchit une étape, fait un apprentissage, et s’en trouve transformé.

B. les personnages
Il faut plusieurs personnages, nettement caractérisés, dans lesquels l’auteur peut s’incarner tour à tour. Le personnage principal peut avoir un confident. C’est le personnage à qui il s’affronte (l’adversaire) qui est le plus difficile à construire et à décrire.

C. les péripéties
Pour retenir l’attention, éveiller l’intérêt du lecteur, il est important de ménager un changement, d’imaginer une ou deux péripéties, des évènements forts, qui relancent l’intrigue.

D. les changements de point de vue
On peut se décentrer par rapport à son personnage principal. Le moyen le plus simple est de marquer deux époques différentes : l’époque des évènements et l’époque de l’écriture. Cette dernière permet d’apporter une autre vision sur la situation, des commentaires.

E. les dialogues
Pour que le texte soit vivant, il faut équilibrer la proportion des dialogues et du monologue intérieur, car le monologue intérieur n’exprime qu’un seul point de vue. Les dialogues permettent d’opposer des convictions.

F. la sincérité
La sincérité vécue est souvent trop intime pour être communiquée à un lecteur, ou en situation scolaire pour être noté. Écrire, a dit Louis Aragon, c’est mentir vrai, c’est-à-dire être capable d’inventer une histoire de toutes pièces, d’inventer des personnages imaginaires à partir de son expérience personnelle.
Écrire pour le lecteur ne demande pas d’être sincère ou non. Le lecteur n’a pas à se poser la question de savoir si votre expérience est vraie ou inventée : l’important est d’écrire un texte intéressant.
Vous êtes le scénariste qui la construit. 
Le pari est de construire une intrigue rigoureuse et de mener le suspens jusqu’à la fin. Donc, abandonnez tout de suite les idées de meurtres en série, de détails horribles, d’inondations d’hémoglobine. La meilleure histoire de la classe sera celle qui ne permettra la découverte du coupable que dans le dernier épisode ! 
Voici une suite d’éléments qui doivent obligatoirement figurer dans votre énigme. Seul (e) ou par groupes de trois élèves, vous allez l’inventer pas à pas. 

(D'après Louis Timbal-Duclaux, J'écris des nouvelles et des contes, © Écrire aujourd'hui, 1993, numéro spécial) 
Le crime
Qui a tué qui ? 
Pourquoi ? 
Où ? Quand ? Comment ? 
Choisissez la victime, le coupable, le mobile, les circonstances. 
Inventez dès maintenant une fausse piste : deux suspects possibles, dont le vrai coupable, deux mobiles, deux alibis. 

Pour vous inspirer, consultez les catalogues d’éditeurs spécialisés dans les collections policières. Les résumés des livres vous donneront des idées d’intrigues. 

Par exemple 
La malédiction du corbeau, Jean-Paul Nozière, Collection Je Bouquine, Bayard Presse. 
Maxime et son grand-père ont découvert que le précédent propriétaire de leur maison a été assassiné. Par qui ? Pourquoi ? Cet assassinat a-t-il un rapport avec le sabotage de la fusée Ariane qui vient d’exploser ? 

Collection Le Masque : 
George Baxt, Par élimination
L’héritage du millionnaire Andrew Graymoor échoira au dernier survivant de ses dix enfants adoptés. Le compte à rebours peut commencer… 

John Dickson Carr, Meurtre après la pluie
Un homme étranglé sur un court de tennis, une demi-heure après un violent orage. Et sur le sol détrempé, aucune autre trace que celles de la victime… 

Agatha Christie, Le crime de l’Orient-Express
Un wagon de l’Orient-Express bloqué par les neiges, et dans un compartiment, un Américain lardé de douze coups de couteau. 

Agatha Christie, La fête du potiron 
Au cours des réjouissances de Halloween, une fillette bavarde et menteuse s’est vantée publiquement d’avoir assisté à un meurtre des années plus tôt. Ce n’était guère prudent… Elle a été assassinée. Poirot enquête… 

Ruth Rendell, La danse de Salomé
Patrick Selby est mort d’un arrêt du cœur consécutif à des piqûres de guêpes. Mais les gens parlent, parlent… Et le Dr Greenleaf, qui a donné le permis d’inhumer, commence à se poser des questions… 

Le mobile

Les mobiles des crimes sont toujours un peu les mêmes. Choisissez-en un parmi ceux-ci et développez-le : 
• argent (capter un héritage ; bénéficier d’une assurance vie ; s’approprier un billet de loto gagnant, etc), vol (d’un tableau, d’un bijou, d’un timbre de collection, des actions d’une mine d’or, d’un manuscrit miraculeusement retrouvé, des plans d’une nouvelle fusée, etc) 
• amour, jalousie (toutes les situations du crime passionnel) 
• ambition (pour obtenir un poste de dirigeant dans une société quelconque…) 
• mauvaise conscience (faire taire un maître chanteur ou un témoin gênant) 
• vengeance… 

Le brouillage des pistes

Déterminez la manière dont le coupable a brouillé les pistes pour éviter d’être accusé : 
• alibi bien préparé (préciser : lieux, heures, témoins) 
• meurtre déguisé en suicide ou en accident 
• disparition du cadavre (de l’hôpital, de la morgue…) 
• déguisement de l’assassin (perruque, postiche, imperméable, hauts talons, etc) 
• faux indices : pièces à conviction qui accusent quelqu’un d’autre 
• détails mystérieux et insolites : cadavre caché dans un étui de contrebasse, étranglée de six bas de tailles et de couleurs différentes, victime aux pieds bandés, etc. 
• effacement ou trucage des empreintes 
• arme du crime inattendue et diabolique (coups de téléphone affolants, piqûre de guêpe déclenchant une allergie mortelle, poison dans le gâteau de mariage, etc.) 
•… sans oublier le traditionnel meurtre en lieu clos : chambre fermée de l’intérieur, bateau en pleine mer, chalet de montagne isolé par la neige 

Les indices et les preuves

Des indices doivent trahir le coupable et amener le détective à la vérité : des indices matériels, une phrase prononcée, deux témoignages qui ne concordent pas, un testament truqué, la copie d’un acte d’état civil… 
Les preuves, qui vont confondre le coupable et servir au procès, peuvent être de différents ordres : journaux anciens, décalage horaire, ticket d’autoroute, film de caméra de surveillance, empreinte digitale, test scientifique… 

La narration de l’histoire 

Le plus simple est d’écrire votre nouvelle à la troisième personne : le récit se raconte de lui-même et le narrateur n’apparaît pas. Dans ce cas, personne ne dit JE en dehors des dialogues, et vous-même, témoin ou enquêteur, enquêtrice, n’apparaissez pas dans l’histoire. 
Dans les récits classiques, l’histoire de l’enquête est souvent racontée par un ami du détective qui observe, note, et… ne comprend rien : c’est le personnage auquel le lecteur s’identifie. De la même manière, vous pouvez écrire votre récit à la première personne, en faisant raconter l’histoire par un (e) journaliste témoin. Vous pouvez également, dans ce cas, apparaître dans l’histoire, en tant que témoin, ou ami (e) de l’enquêteur. 
Il n’est pas conseillé d’être à la fois le détective et le narrateur de l’histoire : en effet, dans ce cas, il est très difficile de ne pas révéler trop vite la solution ! 

Voici un exemple, tiré d’une nouvelle d’Agatha Christie. Vous pourrez comparer l’exposé du mystère, au tout début de la nouvelle, et la solution qui, à la dernière page, y répond exactement : 

1. Le mystère 
LA TRAGÉDIE DE MARDSON MANOR 

J’avais été appelé hors de la capitale durant quelques jours et, à mon retour, je trouvai Poirot occupé à boucler sa petite valise. 
— A la bonne heure, Hastings, je craignais que vous ne soyez pas revenu à temps pour m’accompagner. 
— On vous a donc appelé à l’aide quelque part ? 
— Oui, bien que je doive admettre, d’après les apparences, que l’affaire ne semble pas passionnante. La compagnie d’assurances, L’Union de l’Ouest, m’a demandé d’enquêter sur la mort d’un certain Maltravers qui avait contracté chez eux, quelques semaines plus tôt, une assurance sur la vie pour la belle somme de cinquante mille livres ! 
— Vraiment ? m’exclamai-je intéressé. 
— Il y avait, bien sûr, la clause habituelle soulignant l’éventualité d’un suicide. Dans le cas où le client se serait tué volontairement au cours de la première année, l’assurance aurait été annulée. Mr. Maltravers a été dûment examiné par le médecin de la compagnie et, bien qu’il soit un homme ayant légèrement dépasse le bel âge, il fut reconnu comme jouissant d’une santé robuste. Quoi qu’il en soit, mercredi dernier, c’est-à-dire avant-hier, le corps de Maltravers a été trouvé sur le terrain de sa propriété en Essex, Mardson Manor, et la cause de sa mort serait une sorte d’hémorragie interne. Ce fait, par lui même, n’aurait rien de singulier, mais de sinistres rumeurs se rapportant aux difficultés financières de Maltravers traînaient dans l’air depuis peu et l’Union de l’Ouest a découvert, sans doute possible, que le gentleman en question était à deux doigts de la faillite. Cela change considérablement les choses. De plus, il avait une femme jeune et belle. On soupçonne qu’il aurait pu ramasser tout l’argent liquide dont il disposait pour payer l’assurance-vie dont son épouse bénéficierait et qu’ensuite, il se serait suicidé ! Une telle histoire n’a rien d’exceptionnel. En tout cas, mon ami, Alfred Wright, qui est un des directeurs de l’Union de l’Ouest, m’a demandé de découvrir la vérité sur cette affaire, mais, comme je vous l’ai dit, je n’ai pas grand espoir de réussir. Si sa mort avait été causée par un arrêt du cœur, je serais plus optimiste. C’est là un verdict qui peut toujours passer pour un aveu d’incapacité du médecin local, ignorant la véritable cause du décès de son malade. Mais, quand il y a hémorragie, aucune erreur n’est possible. Cependant, tout ce que nous pouvons faire est de chercher des renseignements utiles. Cinq minutes pour boucler votre bagage, Hastings, et nous prendrons un taxi pour gagner la gare. 

2. La solution
J’avouai : 
— Même à présent, je ne réalise pas très bien ce crime et son exécution ! 
— Commençons par le commencement. Nous avons une jeune femme clairvoyante et calculatrice qui, connaissant la débâcle financière de son mari et lasse d’un compagnon vieillissant qu’elle n’avait épousé que pour son argent, pousse ce dernier à contracter une importante assurance sur la vie en sa faveur. Ceci fait, elle cherche le moyen d’accomplir son dessein. La chance le lui offre ! L’étrange aventure racontée par le jeune officier ! L’après-midi suivant, lorsque Monsieur le Capitaine est en haute mer, comme elle le pense, elle et son mari flânent sur les pelouses et j’imagine leur dialogue : « Quelle bizarre histoire Black nous a racontée, hier soir au souper, observe-t-elle. Un homme peut-il vraiment se suicider de cette façon ? Montrez-moi si c’est possible ? ». Le pauvre fou lui montre, il place l’extrémité du fusil dans sa bouche. Elle se baisse et pose la main sur la gâchette, riant en levant les yeux sur lui : « Et maintenant, monsieur, conclut-elle friponne, supposons que je presse la gâchette ? ». Et alors… Et alors, Hastings… Elle la presse ! 

Agatha Christie, La tragédie de Mardson Manor, in Les enquêtes d’Hercule Poirot, © Librairie des Champs Élysées, 1968. 


Étape 2 : Vérifier la présence des éléments indispensables à l’intrigue

Petite liste pour vérifier la construction de votre énigme : 

• Qui est la victime ? 
• Où, quand, comment et par qui a-t-elle été trouvée ? 
• Par qui l’intrigue est-elle racontée ? 
• Quels sont les indices ? 
• Qui est coupable ? 
• Qui est d’abord suspecté (e) ? 
• Pourquoi ? 
• Comment le coupable s’y est-il pris ? 
• Comment le coupable a-t-il dissimulé son crime ? 
• Par quelles preuves le coupable est-il démasqué ? 

Étape 3 : Rédigez un résumé de l’intrigue 

Rédigez votre projet d’intrigue sous forme de fait-divers et en vous inspirant du fait-divers suivant. Vous présenterez la fausse piste que vous aurez inventée en l’introduisant dans votre texte, par exemple, par la phrase suivante : « On a d’abord soupçonné M. X. (ou Mme Y.) qui avait… Il a été arrêté puis relâché, parce que… » 

Étape 4 : Présenter oralement son texte à la classe 

En présentant oralement votre texte à l’ensemble des camarades de la classe, vous pourrez vérifier si votre intrigue est cohérente, si elle est assez complète pour être comprise. 
Servez-vous du questionnaire de l’étape 2 pour apporter, à votre tour, des conseils à vos camarades, pour leur faire des suggestions éventuelles au cas où leur histoire vous paraîtrait trop compliquée ou peu originale. 

Étape 5 : Créer des personnages 

Vous voici parvenus à une étape bien plaisante : il s’agit ici de créer les caractéristiques de vos principaux personnages : la victime, le coupable, l’autre suspect, et surtout votre personnage principal : le détective. 
Utilisez une fiche bristol. Vous pourrez l’orner d’un dessin ou d’une photo découpée dans un magazine, Ceci vous aidera pour décrire votre personnage. 
Voici un modèle de fiche qui vous aidera à inventer. Bien entendu, tous les détails qui figureront sur la fiche ne seront pas tous repris dans votre texte, mais ils vous aideront à imaginer vos personnages. 



Fiche pour créer un personnage

Nom/Prénom/Surnom :

Portrait physique
1. Sexe : 
2. Âge : 
3. Taille et poids : 
4. Visage (couleur des cheveux, yeux, peau, nez…) : 
5. Silhouette : 
6. Apparence (soigné/sale, beau/laid) : 
7. Signes particuliers (cicatrices, tics…) : 
8. Maladies : 
9. Vêtements habituels : 
10. Accessoires habituels (pipe, bijoux, lunettes…) : 

Situation familiale et sociale

1. Classe sociale (modeste, moyenne, haute) : 
2. Métier/fonction (travail, horaire, salaire) : 
3. Éducation (durée, écoles, matières favorites ou pas, culture…) : 
4. Vie familiale (parents vivants ? séparés ? divorcés ? orphelin ? Leur mentalité, 
leur cadre de vie, leurs habitudes/qualités/défauts) : 
5. Valeurs morales (honnêteté, honneur, courage, patience, respect, tolérance ou le contraire…) : 
6. Situation familiale (célibataire, marié, divorcé…) : 
7. Nationalité : 
8. Place sociale : effacée ou forte (clubs, associations…) : 
9. Activités de loisirs : lectures, journaux, sports, bricolage… : 

Portrait psychologique 
1. Caractère (nerveux, apathique, sentimental, rêveur, coléreux…) 
2. Attitude face à la vie (actif, militant, suiveur, résigné, désillusionné…) : 
3. Complexes personnels (peurs, superstitions, obsessions…) : 
4. Niveau d’intelligence : 
5. Capacités particulières (maths, littérature, cinéma, informatique…) : 
6. Relations avec les autres (extraverti, introverti…) : 
7. Qualités (imagination, logique, intuition…) : 

Vérifier que tous ces éléments sont cohérents entre eux. En modifier certains au besoin. 

Voici un modèle de fiche remplie pour un célèbre personnage d’enquêteur :

la rédaction vous remercie

I) Comment vous faire aimer les rédactions !

Le plus souvent je ne compte que sur moi-même en me disant : "pourvu que ça plaise à la prof" parce que les rédactions en français c'est un travail assez particulier car il ne s'agira jamais de réciter tout une leçon par coeur, non, dans une rédaction style collège, c'est vous l'écrivain. C'est à vous de mener l'histoire, de faire vivre des personnages, c'est tout autre chose que de calculer les trois quarts de fruit des 5 pommiers dans le verger qui fait 70 m2 non ?  Il n'y a rien de plus fabuleux que de mener son trvail par soi-même, autrement dit que quand vous serez noté sur votre rédaction (c'est sûr, il y a des notes qui peuvent vous decevoir ...) mais on est noté sur notre propre immagination ! On est pas noté pour savoir si on a bien appris sa leçon. C'est déjà mieux qu'un controle d'éducation civique non ?

II) Les aventures de Mlle framboise et ses rédactions

Il m'est déjà arrivé qu'un sujet ne m'inspire pas beaucoup. Dès fois on avait la possibilité de choisir entre 2 sujets ! Je ne savais pas du tout le quel choisir ... Une camarade de classe a demandé conseil à la prof parce qu'on était vraiment incapables de choisir l'un ou l'autre ...   Sujet 1 ? Sujet 2 ? Telle était la question !      
La professeur nous a dit que elle elle aimait bien le sujet 2 ... Il faut dire qu'on lui a tiré les vers du nez car un prof ne dit pas son opinion comme ça normalement !  Alors qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai pris le sujet 2 ! Parce que la question perpétuelle lorsqu'on écrit une rédaction je le rappelle, c'est "est-ce que ça va plaire à la prof ? Oui ou non ?" !Vu que j'étais toujours pas inspirée plus, j'ai décidé d'écrire un truc quand même ... Et je m'en suis sorti avec un 18/20. Jamais vu ça, un 18 en rédaction ?! Pourquoi j'ai eu cette note ? Pour mes descriptions ! Bin oui comme je n'avais pas d'idées je n'ais pas fait vivre à mon personnage des tonnes d'aventures mais j'ai utilisé beaucoup de descriptions, et ça a plus à la prof !
Bien joué ! 

III) Quelques conseils pratiques au niveau description :

Pourquoi pas empreinter des phrases de Maupassant ?
"Le ciel était lamé d'argent" ... Je l'aime bien cette phrase.

Et par exemple, pour décrire un village à une époque du XVII ème ...
"Dans le village, l'animation battait son plein, les paysannes plumaient des volatiles, on entendait les cris des cochaons et des poules de basse-cour mêlés à ceux des enfants qui jouaient, et les fermiers qui partaient aux champs, leur fourche sur l'épaule et leur faucile à la ceinture."

Pour éviter un dialogue, le remplacer par une pensée :
"Il les avait quittés parce qu'ils ne l'avaient pas vendu" et :
"Cette phrase résonnait dans sa tête comme un tambour qui l'assomme."


IV) Faire un bon récit qui tient debout

1 : Déjà il vaut mieux écrire un récit qui pourrait réellement se passer dans la vie. Donc pas de SF.
2: Pas trop de personnages ! Maximum 5 ou 6 personnages (principaux)
3: Attention de ne pas faire des phrases trop longues.
4: Surtout pas de répétitions ... Attention !!!
5: Utiliser les idées qu'on a et ne pas trop les mélangées. Il vaut mieux en avoir UNE SEULE qui tient debout !
6: Niveau présentation : Ne pas oublier les alineas, faire des paragrpahes, et une marge si cela est demandé.

V) Comment départager le récit en paragrpahes ?

Par exemple, à chaque fois qu'on change de scène. Que c'est un autre personnage qui n'est pas présent dans la scène précedent qui apparait ... Un changement soudain de l'action, de lieu ou même d'époque.

VI) On peut se servir d'une ellipse narrative

On peut se servir d'une ellipse narrative en sautant des mois, voire des années, en résumant, en sautant les actions inintéressantes et en ne retenant que les temps forts de l'histoire.

VII) Et pour finir ...

Si on peut se servir d'un dico, il faut en profiter 

exercice de style

LE BUT DE LA REDACTION  
La rédaction est un exercice de style assez complexe pour les non-initiés qui révèle le candidat quand à sa faculté d'analyser un problème et d'en poser le pour et le contre. Le gendarme est un militaire aux ordres de ses supérieurs hiérarchiques mais il est souvent seul face à une enquête. Il devra rendre compte aux responsables judiciaires pour lequel il travaille. (Procureur ou juge d'instruction). On ne peut pas se permettre d'avoir des gendarmes qui transmettent des dossiers pleins de fautes et mal rédigés. 

Au même titre que la dictée, la rédaction est une des épreuves phares à ne pas rater. Enfin, vous retrouverez la rédaction à l'examen de l'officier de police judiciaire en fois passé de carrière avec cette fois-ci un sujet sur le judiciaire. (Autant s'y mettre maintenant ;-) 
 

CE QU'IL FAUT FAIRE ET NE PAS FAIRE  
Comment faire face au sujet ? 

---Ce qu'il ne faut pas faire : Surtout, pas de panique ! Paniquer devant le sujet, c'est bloquer toute réflexion, c'est se jeter sur sa copie en écrivant tout ce qui a été vu en cours, sans répondre au sujet. C'est se lancer dans un discours sans cohérence. Conséquence : hors-sujet, et l'assurance de ne pas dépasser 2 sur 10. 

De même, il faut absolument éviter de se lancer de suite dans la rédaction sans avoir au préalable réfléchi au sujet. 
 

CE QU'IL FAUT FAIRE  

---Ce qu'il faut faire :

Avant tout il faut comprendre pourquoi la rédaction fait partie de l'épreuve gendarmerie 

Lors de l'épreuve de la rédaction vous devrez démontrer vos qualités rédactionnelles, les richesses de votre vocabulaire, votre qualité d'analyse et de synthèse d'un sujet ou d'un problème. Vous mettrez votre devoir en valeur en organisant vos idées de façon ordonnées (en plusieurs parties et sous parties) et surtout une transition soignée entre celles-ci. Vous devez également de la façon la plus habile, introduire et conclure votre sujet. 

Concernant le vocabulaire, éviter les mots dont vous ne maîtrisez pas le sens. Si les mots vous manquent, restez simple mais de grâce, évitez les répétitions. 

N'hésitez pas à employer des mots de liaison (c'est pourquoi, néanmoins, désormais, finalement...) afin de lier vos idées qui doivent s'enchaîner de façon limpide. Il est donc important de mettre à plat vos idées dans un premier temps et de les réunir par ordre d'idée et surtout de trouver un enchaînement entre elles. 

 



1 --- Lecture du sujet : Tout d'abord, relis le sujet plusieurs fois pour bien t'en imprégner puis souligne ou surligne les termes importants du sujet . 

Ex. : Sujet : " A l'aide de vos connaissances et des documents fournis, vous expliquerez dans un paragraphe d'une vingtaine de lignes pourquoi la première guerre mondiale est une guerre totale et industrielle. " 

Je souligne maintenant les termes importants du sujet : 

"  la première guerre mondiale , pourquoi , guerre totale , guerre industrielle . " 

Ici comme souvent, tous les termes sont importants  : tu vas devoir maintenant expliquer ce qui se cache derrière ces termes. 

2 --- Chercher les grandes idées au brouillon : Ensuite vient le moment de trouver les grandes idées que tu vas exposer dans le paragraphe : pour cela, fais un brouillon . 

C'est indispensable ! Beaucoup de candidats commencent à rédiger directement sur leur copie pour se rendre compte une heure plus tard qu'ils ont oublié la moitié des idées ou pire, qu'ils sont hors-sujet faute d'avoir suffisamment réfléchi au début ! 

Sur ce brouillon, tu recopies les mots importants du sujet  : ici : " Première guerre mondiale ", " guerre totale ", " guerre industrielle ". 

Puis tu cherches les idées que tu notes en abrégé en utilisant ce qui a été vu en cours mais aussi les documents, en te posant des questions  : 

3 --- Organiser les idées : Lorsque toutes tes idées sont notées en abrégé sur ton brouillon, il ne te restes plus qu'à les organiser , à les grouper de la façon la plus logique possible. 

Tu verras ainsi que se dégage un plan , c'est-à-dire le résumé ordonné des grandes idées que tu vas développer (souvent, le sujet t'invite à suivre un plan), chaque partie étant une partie de la réponse au sujet . 

Avantages  : toutes tes idées sont sous tes yeux donc pas de panique pour savoir ce que tu vas écrire : tu sais où tu vas ; tu peux ainsi vérifier que toutes tes idées sont bien reliées au sujet (donc pas de hors-sujet) et que tu ne répètes pas plusieurs fois la même idée dans ton devoir. 

Il ne te restes plus qu'à rédiger, c'est-à-dire à relier par des mots toutes les idées que tu as écrites sur ton brouillon. 

Rédiger : 
Tout d'abord, présente le sujet par une courte introduction  : tu présentes le contexte du sujet (par exemple, pour le sujet cité plus haut, tu signales que l'Europe sort en 1918 (armistice du 11 novembre) d'une guerre effroyable (10 millions de morts), la pire qu'ait connue jusque là l'humanité, et en présentant en une phrase l'affrontement violent entre plusieurs coalitions de pays, dont la France et l'Allemagne notamment) puis tu rappelles le sujet posé (" Devant un conflit si destructeur, on peut se demander pourquoi on dit que cette guerre est une guerre totale et industrielle  "). Le correcteur est rassuré : il voit que tu as compris quel est le sujet. 

Puis tu rédiges, en présentant clairement tes idées. Attention : Chaque grande idée évoquée doit être justifiée par un exemple. 

Pour le sujet cité plus haut, quand tu parles de la guerre totale, cite des exemples concrets, comme par exemple le chiffre de 8 millions de soldats mobilisés en France, ou bien l'histoire des trous blancs voire des pages blanches dans les journaux parce que le gouvernement avait censuré un ou plusieurs articles ; pour la guerre industrielle, cite l'exemple de Louis Renault qui transforme ses usines pour les adapter aux besoins de la guerre. 

Ces exemples donnent de la consistance à ton devoir et montrent au correcteur que tu sais de quoi tu parles. 

Prenez le temps de faire une petite phrase ou deux de transition pour ne pas sauter du coq à l'âne.

Enfin, achèves ton devoir par une courte conclusion :  tu rappelles les grandes idées développées, tu réponds au problème posé par le sujet et tu ouvres sur un sujet plus vaste. 

A EVITER ABSOLUMENT : Répéter plusieurs fois la même idée; Mélanger les idées entre elles sans les classer (ex. : mélanger les idées concernant la guerre totale et celles concernant la guerre industrielle)  ; Oublier les exemples ; Etre hors sujet ; Etre trop long (plus de 30 lignes) ou trop court (moins de 15 lignes). 

Pour la présentation : Ecris lisiblement et proprement (ce sera le cas grâce au brouillon qui permet d'éviter les ratures qui énervent le correcteur). Tout le devoir doit être rédigé, donc pas de langage abrégé ou d'énumérations (avec tirets). Attention à l'orthographe et aux accords grammaticaux  : prends une ou deux minutes à la fin de l'épreuve pour te relire. Evite absolument les expressions familières ou les considérations personnelles  : les correcteurs sont très sensibles à la qualité et à la correction du langage. 

Enfin, aère la présentation du devoir en sautant une ligne entre chaque partie du devoir  : cela rend ton devoir beaucoup plus clair.
 

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